Tour de France: "Prendre des risques pour réussir", comment Jegat compte se glisser dans le top 10

Assez méconnu du grand public tricolore, Jordan Jegat reste dans l’ombre des Julian Alaphilippe, Guillaume Martin-Guyonnet et Kévin Vauquelin depuis le début du Tour de France. Et pourtant, le coureur de l’équipe TotalEnergies peut viser très haut pendant cette édition 2025. Pour ce qui constitution sa deuxième participation à la prestigieuse course, après sa 28e place du général en 2024, le Breton occupe une belle 14e position du classement avant la onzième étape prévue ce mercredi à Toulouse.
Deuxième Français à 06'32'' du maillot jaune Ben Healy, Jordan Jegat rêve en grand d’ici l’arrivée à Paris, le 27 juillet. Et si le cycliste de 26 ans ne dirait pas non à une première victoire sur le circuit World Tour, sa priorité reste de bien figurer au classement et d’essayer de rivaliser avec les favoris.
"Ne pas se fixer de limite"
Pour le moment c’est plutôt bien parti pour lui. Après les coups de boutoir de la Visma-Lease a bike et l’accélération finale de Tadej Pogacar, Jordan Jegat a fini par craquer dans l’ascension du Mont-Doré lors de la première étape de montagne ce lundi. Mais sans véritablement exploser puisque le leader de TotalEnergies a fini dans les roues de Felix Gall (Decathlon-AG2R La Mondiale) et Carlos Rodriguez (Ineos-Grenadiers). Le tout à seulement 24 secondes du duo Pogacar-Vingegaard. Une belle forme qui lui donne espoir après la première journée de repos ce mardi.
"Tout est possible! Il ne faut pas se fixer de limite. C’est vrai qu’avec des échappées comme celle de Ben Healy ce lundi, on voit qu'on peut faire un gros coup."
"Donc on verra déjà si je tiens la 14e place et ensuite on verra si je peux faire un gros coup."
Jegat rêve de signer "un gros coup" face aux meilleurs
Après une première semaine où il a eu à cœur de limiter les risques sur des étapes de plat qu’il ne maîtrisait pas, entre pavés et bordures, Jordan Jegat compte franchir un nouveau pallier lors de la quinzaine à venir.
"J’avais peur de tout ça. Mais je suis passé à travers hormis une petite chute donc ça va. Mon idée c'était de rester au contact des meilleurs du général et de faire un coup comme Ben Healy a pu le faire avec le maillot jaune", a encore estimé le coureur breton. "Malheureusement je pense qu’il était vraiment très fort et je n’aurais pas été capable de faire ça. Mais déjà être devant ça aurait sympa. Au moins j’ai pu me comparer avec les meilleurs et c’était bien."
Avant de rappeler son envie d’ici le final Paris: "Je pense qu’il y a un coup à faire. Si je reste un peu en second rideau, que je prends une belle échappée et que je remonte dans le top 10 alors je pense qu’il y a moyen. Après, il faudra prendre des risques pour réussir."