Ballon d'or: "C'est difficile d'être une maman", Dembélé explique la séquence émotion de son discours

La consécration. Désigné grand favori aux côtés de Lamine Yamal, Ousmane Dembélé est devenu lundi soir le sixième Français à remporter le Ballon d'or. Quelques instants après le verdict, le joueur du PSG s'est lancé dans un long discours devant les quelques centaines de personnes présentes à la cérémonie au Théâtre du Châtelet (Paris).
S'il a commencé par évoquer cette année "incroyable" et remercier le PSG ainsi que ses coéquipiers, il a ensuite eu une pensée pour "tous les clubs" où il est passé, avant de s'adresser à ses proches. C'est à ce moment que l'attaquant de 28 ans a craqué sous l'émotion et lâché quelques larmes.
"Tu as toujours été là pour moi, maman"
"À ma mère, je veux te remercier. Tu as toujours été là pour moi, maman", a-t-il lancé. Et de poursuivre, tant bien que mal. "Ma famille a toujours été là pour moi. Ils m'ont soutenu dans les bons et les moments difficiles. Merci aussi à mon agent qui a toujours cru en moi et qui m'avait dit que je gagnerai le Ballon d'or un jour. Il m'a toujours aidé, a cru en moi, m'a motivé. Merci à mon meilleur pote (Moustapha Diatta)."
La séquence est devenue encore plus poignante lorsque sa mère, toute émue, l'a rejoint sur scène pour partager ce moment avec lui. "J'ai fait un hommage à ma mère mais aussi à toutes les mamans qui sont là pour leur fils", a réagi Ousmane Dembélé au micro de CBS Sports Golazo après la cérémonie. "On sait que c'est difficile d'être maman et lui rendre hommage, c'est tout à fait normal."
"Je voulais rester fort en remerciant tout le monde", a expliqué le nouveau lauréat en conférence de presse. "Mais dès que j’ai commencé à parler de ma famille, de ceux qui étaient là et qui sont là depuis le début, les émotions sont montées. Et ça a lâché un peu."
"On reste des gens simples"
Très discrète médiatiquement, Fatimata Dembélé a réagi au Ballon d'or de son fils dans les colonnes du Parisien. "Depuis tout petit, il n'y a que le foot dans sa tête. Ousmane n’aimait pas l’école, il a suivi les cours généraux mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était jouer. Je ne suis pas étonnée qu’il ait réussi parce qu’il a toujours eu l’envie, la niaque du ballon, ça a toujours été son obsession", a confié celle qui "préfère rester discrète".
"J'ai bossé dur pour payer ses écoles, son foot, je me suis toujours dépensé sans penser à moi à 200% et, aujourd’hui, Ousmane fait la même chose pour sa maman. Il s’occupe de moi comme je me suis occupé de mes parents. Ma vie a changé, mais je ne vis pas dans l’abondance extrême. On reste des gens simples", a-t-elle ajouté.