Coupe du monde 2022: Jorginho "hanté" par ses penalties manqués face à la Suisse et l'élimination de l'Italie

L'Italie est en plein marasme après le cataclysme vécu jeudi soir face à la Macédoine du Nord. Archi-dominatrice, la Nazionale s'est fait surprendre en toute fin de partie (0-1) chez elle, à Palerme, lors de la demi-finale des barrages pour la Coupe du monde 2022. Les champions d'Europe devront se contenter de suivre la compétition devant leur poste l'hiver prochain, à défaut d'avoir su gratter leur billet pour le Qatar.
Forcément ce vendredi, la presse ne manque pas d'égratigner la triste prestation des hommes de Roberto Mancini. Même si c'était bien eux les premiers déçus peu après le coup de sifflet final, à l'image du milieu de terrain de Chelsea Jorginho. Interrogé par RAI Sport, le numéro 8 de la Squadra Azzurra ne masquait pas sa déception et sa responsabilité dans l'échec italien: "On a dominé les matches de qualifications, mais on n'a pas réussi à conclure. C'est la réalité qu'il faut regarder, et je m'inclus dedans..."
"Cela va me hanter toute ma vie", la détresse de Jorginho
Le joueur des Blues évoque ensuite les deux penalties manqués contre la Suisse lors de la phase éliminatoire, le premier sorti par le portier Yann Sommer à Bâle (0-0). Et surtout le second, complètement manqué à Rome en toute fin de partie (1-1). Deux tournants qui ont directement hypothéqué les chances italiennes et conduit les coéquipiers de Marco Verratti vers les barrages... et l'élimination.
"Cela me fait mal quand j'y pense, parce que j'y pense encore et cela va me hanter toute ma vie. Essayer deux fois et ne pas réussir à rendre le pays heureux, c'est quelque chose qui va me suivre. Maintenant il faut relever la tête et continuer mais c'est vraiment dur."
Si les regrets peuvent être réels après ces deux penaltiess - qui auraient offert la première place du groupe B à la Nazionale - c'est bien jeudi soir que l'Italie est passée à côté.
Il suffisait d'ailleurs de jeter un oeil aux statistiques à la fin de la rencontre pour mesurer l'inefficacité des champions d'Europe: 61% de possession de balle, 32 tirs pour seulement cinq cadrés... Un sabordage dans les grandes largeurs qui laisse un goût amer dans la bouche des supporters Azzurri, de nouveau privés de Mondial pour la deuxième fois consécutive.