Guerre en Ukraine: Zozulya insulte encore Poutine depuis l’Espagne

A 32 ans, Roman Zozulya bénéficie d’une sulfureuse réputation. Parfois accusé d'être un néo-nazi en raison de ses opinions proches de l’extrême-droite ukrainienne, l’attaquant est fermement attaché à son pays et ne manque pas une occasion pour s’en prendre à Vladimir Poutine après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.
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Après une première saillie verbale dès la semaine précédente où il comparait le chef de l’Etat rival à Adolf Hitler, le buteur de Fuenlabrada (D2 espagnole) a remis ça ce lundi en quittant l’entraînement.
Interrogé par la presse espagnole au moment où il gagnait son véhicule, Roman Zozulya n’a pas souhaité s’exprimer si ce n’est avec un "On va gagner cette guerre et Poutine, fils de pu**" comme le montre la séquence captée par AS.
Les sportifs ukrainiens s’engagent contre la Russie
Ancien joueur du Dynamo Kiev puis du Dnipro Dnipropetrovsk, Roman Zozulya évolue en Espagne depuis 2016. International ukrainien à 33 reprises, il n’a plus été appelé en sélection depuis presque six ans mais reste un fervent défenseur de la Zbirna.
A l’inverse de Roman Zozulya qui a choisi les mots et les insultes pour s’en prendre à Vladimir Poutine, plusieurs sportifs ukrainiens ont décidé de rentrer dans leur pays afin d’y prendre les armes et de contribuer à la défense du territoire national. C’est notamment le cas pour l’ancien joueur de tennis Sergiy Stakhovsky ou pour les boxeurs Oleksandr Usyk, champion du monde unifié des poids lourds, et Vasyl Lomachenko.
Au niveau des instances sportives aussi, la Russie de Vladimir Poutine semble de plus en plus isolée. Si la Fifa réfléchit toujours à une exclusion de la sélection nationale et de tous les clubs de ses compétitions, le CIO a lui recommandé de bannir la Russie et la Biélorussie des compétitions sportives.