Fair-play financier: le PSG serein malgré l'enquête de l'UEFA

Nasser Al Khelaïfi & Kylian Mbappé - AFP
Tranquille comme Paris. Ce vendredi, à Metz, Unai Emery devrait titulariser pour la première fois Neymar et Kylian Mbappé, les deux joyaux d'un recrutement estival qui a attisé la colère d'une partie du gotha du football européen. En s'offrant le Brésilien pour 222 millions d'euros et le prodige français pour 180 millions d'euros (prêt avec obligation d'achat quasi-obligatoire de 145 millions + 35 millions de bonus), le club de la capitale a agacé quelques mastodontes européens: le Barça (sans surprise), le Real Madrid, le Bayern Munich d'Uli Hoeness et la Juventus.
Encore un an, et deux fenêtres mercato, pour engranger des recettes
Le 1er septembre, en écho au courroux de ces clubs et aux attaques répétées venues d'Espagne, la chambre d'instruction de l'instance de contrôle des clubs a lancé une enquête sur le PSG, pour vérifier la conformité des derniers mouvements par rapport aux règles du fair-play financier. De quoi inquiéter les dirigeants parisiens, déjà punis en 2014? Pas vraiment. Cité par Le Parisien, un membre du club l'assure: "Nous sommes droits dans nos bottes".
En fait, l'action lancée par l'UEFA aurait surtout pour fonction première de calmer la fureur des grands clubs européens. Au PSG, on s'appuie sur le temps: le "personnel hautement qualifié" pour vérifier les comptes, que le président de l'UEFA Aleksander Cerefin a évoqué, ne peut porter de regard définitif avant la fin de la saison 2017-2018, quand l'heure sera venue de présenter les comptes. D'ici là, le club dispose encore de deux fenêtres mercato - janvier et juin 2018 - pour vendre des joueurs et équilibrer la balance recettes/dépenses. Et les investissements opérés ces dernières semaines auront peut-être déjà eu des effets sur les comptes.
A lire aussi >> PSG-Mbappé: "Un attaquant doit savoir jouer partout"
A lire aussi >> PSG: Neymar et Mbappé devraient être titulaires à Metz