"Echec fantastique", "Fin de cycle", Mbappé "pas suffisant": la presse espagnole dézingue le Real Madrid après l'élimination en Ligue des champions

"Ce n'était qu'un rêve", "Un échec fantastique": c'est par ces mots que AS qualifie l'élimination du Real Madrid, "ridiculisé par Arsenal", mercredi soir après une seconde défaite en une semaine en quarts de la Ligue des champions (3-0, 1-2).
Le quotidien madrilène par excellence pointe du doigt l'impuissance des "Quatre Fantastiques" (Mbappé-Vinicius-Bellingham-Rodrygo), qui ont tenté, "en comptant les deux quarts de finale, sur 180 minutes, seulement cinq tirs" face à des Gunners ultra-solides. "Juste un de plus (mais un but de moins) que Declan Rice", fulmine AS.
>> Revivez l'élimination du Real face à Arsenal en direct commenté
"Ce Madrid n'est pas fait pour les miracles", regrette Marca, qui met en avant sur son site l'échec collectif dans une rencontre où une remontada n'étaient possible que si les Madrilènes parvenaient à enflammer le match. "Le Real Madrid a chuté en Ligue des champions en raison de son manque de football, comme il l'avait prédit tout au long de la saison. Cette fois, ni leur attitude ni leur engagement ne sont à prendre en compte. Ils ont semblé impuissants." Et même d'oser: "La fin du cycle est évidente."
"Madrid a joué avec deux des trois C d'Ancelotti"
"Pas de Champions et pas de Mbappé": le journal Sport pousse en Une une photo de Kylian Mbappé, touché et impuissant au cours de cette "débâcle" où le Français aura beaucoup tenté, en vain. "Le Real Madrid a passé toute la saison sans football, sans jeu cohérent, résistant avec individualité, sans avoir réussi à intégrer Kylian (Mbappé) dans une équipe qui semble avoir essayé de réaffirmer qu'elle n'avait pas besoin de lui. C'est un excellent joueur, mais cela n'a pas été suffisant", clame de son côté le Mundo Deportivo. Qui assure que "Ancelotti est profondément affecté par cette élimination".
Jouer "avec notre tête, notre coeur et avec nos couilles", avait demandé le Mister avant ce quart retour, citant Carlos Alcaraz. "Madrid a joué avec deux des trois C d'Ancelotti. Il manquait de tête, il y avait trop de cœur, et le troisième était évident", image le MD.
"Il n'y a pas eu de jeu parce que le jeu n'était pas fluide, mais ce n'était pas non plus la nuit où Madrid trouverait la bonne carte. Ce n’était pas prévu: le plan était le chaos", estime de son côté El Pais, qui regrette le manque de plan de jeu de la Maison Blanche. "Rien n’est sorti de ce chaos. Dans la soirée où l'on attendait la mère de tous les retours, le joueur le plus décisif a été Courtois."
Consciente qu'Arsenal était trop fort pour ce Real Madrid-là, la presse espagnole n'a pas non plus pesté outre mesure concernant les décisions de François Letexier autour des deux penalties de la soirée. Préférant vite tourner la page.