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Tennis: Djokovic se voit comme "le meilleur", mais se défend d’être "arrogant"

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Quelques jours avant de retrouver les courts pour la première fois depuis son sacre à l’Open d’Australie, Novak Djokovic revient sur son parcours à Melbourne dans un entretien pour la presse émiratie et en profite pour se définir comme "le meilleur".

"Je crois que ce qui a fonctionné pour moi et qui fonctionne toujours pour moi, c'est cette croyance en soi et le niveau de confiance". Interrogé par le média émirati The National News avant de faire son entrée en lice dans le tournoi de Dubaï, Novak Djokovic donne les clés de son succès, alors qu’il n’a plus joué depuis sa victoire à l’Open d’Australie.

"Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit d'arrogant ou de prétentieux là-dedans"

Le Serbe poursuit en se désignant tout simplement comme le plus grand: "Avec toujours le respect envers l'adversaire, le jeu, l'appréciation du moment et de ce que vous traversez, mais j’ai la conviction que, je sais que quand je suis prêt, quand je suis sur le terrain, sur n'importe quelle surface, contre n'importe qui, je suis meilleur, je suis le meilleur. Et je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit d'arrogant ou de prétentieux là-dedans. Je ne vois rien de mal à cela".

Le numéro un mondial, qui vient d’égaler le record absolu de semaines passées sur la première marche (détenu par Steffi Graf), évoque aussi l’obtention de son 22e titre de Grand Chelem fin janvier. "Il y avait beaucoup de questions, beaucoup d'attention envers moi, compte tenu de ce qui s'est passé il y a 12 mois (forfait après avoir vu son visa annulé, ndlr), et je pouvais le sentir. Même si je voulais en quelque sorte m'isoler et m'éloigner de ça, je devais juste faire avec ça".

"J'ai déjà accepté le fait qu'il y aura toujours un groupe de personnes qui ne vous aimeront pas"

Blessé juste avant son premier tour, il se défend à nouveau d’avoir feint cette douleur, comme certains peuvent en douter. "J'en ai juste eu assez, souffle-t-il. Je n'ai vraiment pas le temps, l'énergie ou la volonté de faire face au jugement de quelqu'un d'autre ou de prouver quelque chose à quelqu'un". Il aurait ainsi joué tout le tournoi avec une déchirure de trois centimètres à l’ischio.

"J'ai déjà accepté le fait qu'il y aura toujours un groupe de personnes qui ne vous aimeront pas, qui n'aimeront pas ce que vous dites, la façon dont vous pratiquez votre tennis ou quoi que ce soit dans votre vie privée, conclut Djokovic. Il y aura toujours un jugement. J'essaie de devenir plus fort grâce à cela, de l'utiliser comme carburant. Pas pour leur prouver, mais pour alimenter mon propre désir d'être meilleur et plus fort".

JAu