Ligue 1: Nos 10 meilleurs moments de la première partie de saison

La Ligue 1 s'accorde une trêve après nous avoir offert un joli spectacle depuis le mois d’août. Entre le trafic aérien de Pascal Dupraz, la colère de Vadim Vasilyev sur les arbitres et les débuts de Mario Balotelli… Retour sur les dix meilleurs moments de cette première partie de saison en championnat.

L’OM se remet à rêver

La scène s’est déroulée à quelques heures de la clôture du mercato. Frank McCourt prend place entre Jacques-Henri Eyraud et Jean-Claude Gaudin dans l’hôtel de ville de Marseille, puis prend la parole pour assurer qu’il sera le futur propriétaire de l’OM.

Avec l’Américain, ancien patron de la franchise des Dodgers de Los Angeles, les Marseillais basculent dans une autre dimension. Dès le mois d’octobre, Frank McCourt annonce qu’il va investir 200 millions d’euros sur les quatre prochaines années. Et qu’il compte bien dominer le PSG.

Dupraz et le trafic aérien perturbé

Pascal Dupraz a mis du temps à réagir. Le 25 novembre dernier, au Roazhon Park, le coach toulousain est heurté par un petit avion en papier. Il regarde l'objet, semble réfléchir quelques secondes puis s’effondre.

« Apparemment, il ne s’est rien passé, réagit ensuite l’entraîneur en conférence de presse à propos de la scène. C’est certainement un intellectuel qui voulait me lancer une missive. » Fin de l’histoire.

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Les supporters canaris rendent visite à Kita

Waldemar Kita a eu une petite frayeur. Alors qu’il assiste à la rencontre entre le FC Nantes et Toulouse (12e j., 1-1) dans la tribune présidentielle de la Beaujoire, le président des Canaris voit quelques supporters mécontents des performances du club se diriger vers lui. Kita est évacué et regrettera plus tard le comportement de « quelques voyous ».

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Cavani rentre au vestiaire avec un quadruplé

Trois touches de balle et un penalty. Ce soir de septembre au stade d’Ornano (5e j.), Edinson Cavani n’a rien demandé de plus pour inscrire… un quadruplé historique face à Caen. Une réussite assez insolente, d’autant plus que l’Uruguayen a cédé sa place à la pause. Comme pour ne pas gâcher cette jolie performance.

Le pétard messin

A Metz, la soirée s’est vite terminée. Trente minutes à peine après le coup d’envoi, lors de la réception de l’OL (le 3 décembre), Anthony Lopes reçoit un pétard dans sa surface et doit être évacué vers l’hôpital le plus proche. Dans la confusion générale, l’arbitre de la rencontre interrompt la rencontre dans un premier temps. Avant de l’arrêter définitivement. Quatre jours plus tard, le gardien lyonnais sera remis pour débuter la rencontre de Ligue des champions face à Séville.

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Monaco-OL, quel match !

Sûrement la rencontre à retenir de cette phase aller. Alors que l’AS Monaco enchaîne les cartons en Ligue 1, l’Olympique Lyonnais se présente au stade Louis-II avec une seule crainte : « prendre une fessée ». A l’issue d’un scénario renversant – de nombreux buts et un petit lot de pétages de plomb – Lyon s’impose finalement 3-1 lors de cette 18e journée. Et derrière l'écran, on s'est régalé.

La sortie de route de Vasilyev

La défaite passe mal à Monaco. Après avoir terminé la rencontre à dix contre Lyon le 18 décembre dernier (1-3), le vice-président de l’ASM Vadim Vasilyev s’en prend aux hommes au sifflet. « Je pense franchement que le résultat de ce match était décidé par l’arbitrage, lâche le dirigeant après la rencontre. […] L’Olympique Lyonnais est favorisé par l’arbitrage. » Et puisque dans le foot la routourne tourne, trois jours plus tard, son équipe bénéficie d’un penalty généreux face à Caen (2-1).

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Balotelli marque son territoire

« Super Mario » a découvert la Ligue 1 sur le tard. L’attaquant italien a attendu la 4e journée pour fouler la pelouse de l’Allianz Riviera. Et sept petites minutes seulement pour ouvrir son compteur. Sur penalty, Balotelli claque son premier but dans le championnat français. Avant de récidiver en fin de match face à l’OM (victoire finale de Nice, 3-2). Bienvenue.

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Guingamp plombe le PSG

Le 17 décembre, après deux matches sans victoire en Ligue 1, le PSG se rend en Bretagne pour se relancer. Seul problème, Guingamp joue les invités surprises dans le top 5 cette saison. Et les joueurs d’Antoine Kombouaré comptent bien justifier leur nouveau statut devant le quadruple champion en titre.

Salibur puis De Pauw passent par là. Deux buts pour punir des Parisiens trop peu concernés et plonger dans le doute le club de la capitale (2-1). « Oui, pour nous, c’est la crise », avoue même Verratti, seul Parisien avec Cavani à s’illustrer ce soir-là.

Le festival monégasque

Il s’agit d’un tout pile. Ou presque. A un but près, l’AS Monaco aurait fini la première partie de saison de Ligue 1 avec une moyenne de trois buts par match (56 buts en 19 matches). Grâce notamment à plusieurs cartons. Comme celui du 1er octobre dernier, au stade Saint-Symphorien. Les coéquipiers de Valère Germain infligent un 7-0 au promu, première victime d’une longue série (Metz, Montpellier, Nancy, Marseille, Bastia, Bordeaux).

Fl.P.