Nice-PSG: sauvés par Donnarumma, les Parisiens stoppent l'hémorragie et repoussent Lens à six points

Ce PSG aime se compliquer la tâche. Après deux défaites consécutives à domicile contre Rennes et Lyon, les Parisiens ont bataillé ce samedi pour se défaire de l'OGC Nice à l’Allianz Riviera, lors de la 30e journée de Ligue 1 (2-0). Un résultat nécessaire - et inespéré - après la victoire de Lens contre Strasbourg la veille (2-1). En affichant de nouveau un visage quelconque, les joueurs de la capitale peuvent remercier les gants de Gianluigi Donnarumma, auteur d'une partition XXL dans les buts. Ils repoussent les Lensois à six points avant le choc entre les deux équipes samedi prochain. Un duel qui pourrait être décisif pour le titre.
La nouvelle tuile pour Sanches, Donnarumma en feu
En grand danger au moment de revenir pour la première fois à Nice depuis son départ, Christophe Galtier a décidé un premier choix fort, avec la titularisation de Carlos Soler aux côtés de Lionel Messi et Kylian Mbappé en attaque. Déjà confronté à une cascade de blessures, l’entraîneur parisien a dû également composer avec la blessure précoce de Renato Sanches. Un nouveau coup dur pour le Portugais, pas épargné par les pépins physiques.
Ce coup du sort n’affecte pas vraiment le PSG, loin d’être séduisant dans le jeu. Pourtant, les Parisiens ont su mettre fin à leur étonnante disette offensive sur l’une de leur première occasion. Sur un centre de Nuno Mendes, Messi a mis son pied en opposition dans les 5,50m pour libérer - et soulager - le club de la capitale (26e). Car si les champions de France ont eu la possession, les Aiglons n’ont jamais abdiqué et ont fait passer plusieurs frissons à l’arrière-garde parisienne, sauvée par deux arrêts monstrueux de Gianluigi Donnarumma avant la pause (41e, 43e). Deux avertissements qui résument les maux actuels du PSG.
Les centimètres du bonheur
La mi-temps est loin d’avoir calmé la furia des Niçois, désireux de voir leur série de 14 matchs sans défaite toutes compétitions confondues se poursuivre. Au contraire, les protégés de Didier Digard, à l’image d’un Khephren Thuram des grands soirs, ont fait souffrir comme jamais les Parisiens, qui ont pu remercier la goal-line technology sur une frappe de Dante, en dehors du but pour quelques centimètres (51e).
Si Donnarumma n’a rien pu faire sur la frappe du Brésilien, le portier transalpin a de nouveau sorti le grand jeu sur une reprise de volée de Nicolas Pépé. Des interventions nécessaires pour sauver le navire du PSG, d’autant que les attaquants parisiens - Kylian Mbappé en tête - ont été inexistants. Face à tant d'occasions (21 tirs), et un brin de malchance, les Aiglons pourront nourrir des regrets de ne pas avoir ramené au moins un point.
Car en face, les Parisiens s'en sont sortis sur un coup de casque de Sergio Ramos (75e), loin d'être à son avantage sur la pelouse ce samedi. Le défenseur espagnol s'est élevé plus haut que tout le monde pour reprendre un corner de Lionel Messi. Il permet à Paris de respirer et de reprendre un matelas de six points d'avance sur les Sang&Or. De quoi aborder le choc de samedi prochain avec - un peu - moins de pression. Même si de nombreuses plaies sont encore bien ouvertes.