Coupe du monde des clubs: Ousmane Dembélé, un retour à la compétition avec le PSG... et dans la course au Ballon d’Or

Loin des terrains, Ousmane Dembélé n'a pas changé. L'international français a patienté dans l'ombre, accompagné par le staff médical, pour soigner sa blessure à cuisse contractée lors du match de Ligue des Nations contre l'Espagne (4-5). Luis Enrique tenait d'ailleurs à ce qu'il vienne aux USA pour la Coupe du monde des clubs pour pouvoir compter sur lui une fois cette lésion au quadriceps soignée. En coulisses, l'attaquant est resté très impliqué au quotidien malgré ce forfait. Jamais il ne s'est mis en retrait. Ce qui lui a permis, encore ces derniers jours, de prendre la parole dans le vestiaire.
Sur le banc de touche contre l'Inter Miami?
Dans la foulée du succès à Seattle, Luis Enrique a rapidement été interrogé sur l'importance de l'absence de son numéro 10. "On a souffert sur des occasions. On a inversé. A la fin du match, on a mérité. Dembélé? Je ne sais pas, j’espère. Il s’est bien remis. On va jouer dimanche. On est prêt comme équipe. Si Ousmane a récupéré, c’est mieux", confiait le coach espagnol en conférence de presse d'après-match au Lumen Field.
Pendant ce temps-là "Dembouz" a lui pris le temps, avant de quitter le stade de la côte Ouest, de rencontre Georgi Minoungou. Le joueur des Sounders de Seattle a vécu un de ses rêves en rencontrant son idole. "Je te jure t’es mon crack! J’ai commencé à te regarder j’avais 13 ans, ça me fait trop plaisir!" "C’est mon idole, je kiffe trop Ousmane, depuis que j’ai 13 ans je regarde toutes ses vidéos, même avant ce match j’ai regardé des vidéos…", a confié l'ailier ivoirien dans un vidéo relayée par le PSG.
Face à cette émotion, Dembélé lui a alors offert un maillot du club de la capitale et s'est prêté au jeu des photos avec un grand sourire. Le joueur aux 33 réalisations cette saison devrait faire son grand retour sur les terrains ce dimanche à Atlanta. La tendance est à ce qu'il soit dans le groupe mais qu'il débute sur le banc de touche. Le staff performance du club de la capitale a tenu à le préserver pour qu'il récupère 100% de ses capacités physiques. Dembélé était lui déjà très motivé pour reprendre lors du dernier match contre Seattle (2-0). Plus rien ne s'oppose aujourd'hui à cette reprise, alors que Dembélé a participé une nouvelle fois aujourd'hui à l'entraînement avec le reste du groupe.
Le vestiaire parisien a choisi son Ballon d'Or
Ce retour sur les terrains va par la même occasion acté son retour dans la course au Ballon d'or, alors que Lamine Yamal ne participe pas à cette compétition. Un sujet évoqué en interne depuis l'obtention de la Ligue des champions mais qui est loin d'être une obsession. Le reste du vestiaire taquine régulièrement l'attaquant en lui disant en substance: "c'est toi le Ballon d'Or".
La remise du trophée est prévue le 22 septembre prochain. Les votes seront ouverts dans un moment, environ un mois et demi. Ce qui n'a pas empêché notamment Luis Enrique de d'ores et déjà donner son avis sur son favori. "Je donnerais le Ballon d’or à Ousmane Dembélé pour la manière dont il a défendu dans cette finale. C’est ce qu’on appelle mener une équipe. Je crois sincèrement qu’il mérite le Ballon d’or, sans aucun doute, pas seulement pour les titres remportés ou les buts marqués mais pour sa manière de presser. Il l’a fait toute la saison mais de façon exceptionnelle dans cette finale" a confié le technicien parisien après le succès en Coupe d'Europe. "On a de magnifiques joueurs. Marquinhos a souffert avec nous. Je suis très fier de lui, un leader, un capitaine. Ousmane Dembélé, c’est le Ballon d’or, un magnifique joueur, généreux sur et en dehors du terrain, un exemple" a ajouté Nasser Al-Khelaïfi dans l'émission C à vous. Interrogé une nouvelle fois sur le sujet à Los Angeles, Luis Enrique s'est voulu un peu plus rassembleur. "Personnellement mon favori c’est Ousmane. Vitinha pourrait aussi le gagner, Achraf Hakimi aussi, tous mes joueurs" a précisé le technicien catalan.
Aux Etats-Unis, cette course au saint Graal du football mondial est au cœur de toutes les discussions chez les supporters. Au début de la compétition, au centre d'entraînement à Irvine près de Los Angeles, les supporters parisiens ne cessaient de répéter: "On va voir le Ballon d'Or." En coulisses, il n'y a aucune obsession sur ce trophée parce qu'il est aussi difficile de maîtriser ce processus d'élection. Les jurés n'ont toujours pas reçu la liste des nommés et donc ne sont pas encore pleinement lancés dans ce scrutin. Reste à savoir si le Ballon d'Or sera issu de l'équipe reine en Europe. Trois critères prédominent toujours ce vote: l'aspect spectaculaire et décisif, le palmarès et le fair-play. Ces dernières années, les jurés n'ont cessé de prêter beaucoup d'attention à ce dernier critère.