
Euro: les surnoms des 24 sélections en compétition
Groupe A
Italie: la Nazionale
En France, on appelle volontiers la sélection dirigée par Roberto Mancini "Squadra Azzurra" du fait de son maillot bleu, en référence à l’étendard de la maison royale de Savoie qui a unifié le pays à partir de 1870. Mais attention, ce surnom n’est pas utilisé de l’autre côté des Alpes. En Italie, on parle plutôt de Nazionale (comprendre l'équipe nationale), à laquelle ont ajoute parfois l’adjectif Azzurra.
Pays de Galles: les Dragons
Tout feu tout flamme quand il s’agit de la sélection, Gareth Bale compte bien porter les Dragons (Y Dreigiau, en gallois) le plus loin possible et égaler la performance réalisée en 2016 avec un échec aux portes de la finale. Sans surprise, l’origine de ce surnom provient du dragon rouge, emblème national, présent sur le drapeau du pays de Galles.
Suisse: la Nati
Pas facile de choisir un seul surnom quand on a quatre langues officielles (l’allemand, le français, l'italien et le romanche). Les coéquipiers de Xherdan Shaqiri sont ainsi affublés du titre de Nati, l’abréviation de Nationalmannschaft ou encore de Rossocrociati (comprendre les rouges à croix-blanche) qui fait sobrement référence au drapeau helvétique.
Turquie: Ay-Yildizlilar
Epouvantail de ce groupe A, la Turquie de Burak Yilmaz possède un vrai coup à jouer cette année. Son surnom Ay-Yildizlilar (que l’on peut traduire par Croissant-Etoilé) fait directement référence au drapeau du pays constitué d’un croissant de Lune et d’une étoile à cinq branches.
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Groupe B
Belgique: les Diables rouges
De rouge vêtus, les partenaires de Kevin De Bruyne et Eden Hazard comptent bien remporter leur premier trophée majeur et en finir avec le "seum" post-2018. Pour cela, il faudra honorer leur surnom de Diables rouges et ainsi montrer la même envie qui avait poussé le journaliste Pierre Walckiers à les affubler d’un tel nom en avril 1906, à suite d'une démonstration face aux Pays-Bas (5-0).
Danemark: Danish Dynamite
Demi-finaliste surprise de l’Euro 1984 en France, la sélection du Nord de l’Europe y a acquis le surnom de Danish Dynamite (la Dynamite danoise). Dès 1986, l’hymne de l’équipe Re-Sepp-Ten par VM Holdet a fait un carton et le surnom est resté pour accompagner l’autre appellation plus classique de De Rød-Hvide (les Rouge et Blanc).
Finlande: les Huuhkajat
L’histoire derrière le surnom de la sélection scandinave vaut le détour même si cela ne date que de 2007. Le sympathique sobriquet de Huuhkajat (les hiboux grands-ducs) est né après le match de qualification pour l’Euro 2008 entre la Finlande et la Belgique.
Un hibou a survolé le terrain puis s’est posé sur une barre transversale provoquant une interruption de la rencontre à Helsinki. Après la victoire, les fans ont vu dans l’animal un porte-bonheur et le surnom est resté.
Russie: la Sbornaya
Premier vainqueur de l’Euro en 1960, l’URSS a disparu et laissé la place à la Russie. Malgré les années, l’équipe nationale reste un symbole national et son surnom la Sbornaya (l’équipe nationale) montre la fierté qu’elle suscite toujours pour le peuple russe.
Groupe C
Autriche: Das Team
Assez peu d’originalité de la part des Autrichiens au moment de choisir un surnom. Les partenaires de David Alaba et Marcel Sabitzer sont ainsi affublés d’un classique Das Team (L’Equipe). Ni plus, ni moins.
Macédoine du Nord: les Lions rouges
Sur le plan sportif, on ne s’attend pas forcément à une grosse performance de la Macédoine du Nord. Mais il faut reconnaître que le surnom de l’équipe claque. Si on les appelle volontiers les Rouge et Jaune en référence aux couleurs du drapeau national, les partenaires de l’éternel Goran Pandev sont également surnommé les Lions rouges en raison de l’animal présent sur les armoiries non-officielles du pays.
Pays-Bas: les Oranje
L’inconvénient de ne pas accueillir de match de l’Euro en France, c’est que l’on ne verra pas débarquer un immense contingent de supporters néerlandais vêtus de leur mythique tunique orange. Une couleur de maillot et un surnom, les Oranje, qui font référence à la famille royale des Pays-Bas, la Maison d’Orange.
Ukraine: la Zbirna
Sommé de changer de maillot par l’UEFA en raison d’un conflit territorial avec la Russie, l’Urkaine partage parfois le même surnom que son voisin et rival. Mais si le sobriquet de Sbornaya apparait parfois, on lui préférera le plus souvent celui de la Zbirna (la Sélection) pour présenter l’équipe dirigée par la légende nationale Andriy Shevchenko.
Groupe D
Angleterre: les Three Lions
Présents sur le blason de l’équipe nationale, les trois léopards représentés sur les armoiries royales proviennent de la famille des Plantagenêt ont également donné leur surnom à la sélection les Three Lions (les trois lions). Favorite de cet Euro au même titre que la France ou la Belgique, l’Angleterre espère rugir pendant toute la compétition et couronner son prince Harry Kane.
Croatie: les Vatreni
Finalistes de la dernière Coupe du monde, les coéquipiers de Luka Modric et Dejan Lovren ne figurent pas pour autant parmi les grands favoris de cet Euro. Mais ceux que l’on surnomme les Vatreni (les Flamboyants ou les Ardents) auront à cœur de briller et d’illuminer le tournoi continental, grâce à leur jeu léché.
Ecosse: l’équipe au Tartan
Rival historique de l’Angleterre, l’équipe d’Ecosse aura à cœur de s’imposer face à son voisin lors d’un duel programmé le 18 juin à Wembley. Et pour dominer les Three Lions, "The Tartan football team" (l’équipe au Tartan) espère s’inspirer des guerriers vêtus de kilts. Dans l’histoire, le tartant permettait d’afficher les couleurs des différents clans écossais au moment des batailles, et notamment durant les conflits contre l’Angleterre.
République tchèque: la Narodni tym
Sans pour autant prétendre à la victoire finale, la République tchèque pourrait poser de sacrés problèmes à ses rivaux du groupe D. Le surnom de Narodni tym (l’Equipe nationale) reste assez sobre mais laisse parfois la place à celui de Reprezentace (littéralement, La Représentation).
Groupe E
Espagne: la Roja
Titrée en 2008 et en 2012, l’Espagne tremble à cause du coronavirus et du test positif de Sergio Busquets. Pour le reste, le surnom de Roja provient de sa tunique rouge. Les fans les plus bouillants préféreront celui de Furia Roja (la Furie rouge) en souvenir du jeu flamboyant de la sélection aux JO de 1920 et la médaille d’argent décrochée face à la Belgique, le pays hôte.
Pologne: les Bialo-czerwoni
Prétendant au Ballon d’or après une saison exceptionnelle avec le Bayern, Robert Lewandowski tentera de guider la Pologne vers un exploit retentissant pendant l’Euro. Les deux surnoms de l’équipe nationale: les Bialo-czerwoni (les Blancs et Rouges) et les Biale Orly (les Aigles blancs) font référence aux armoiries du pays, un aigle blanc sur fond rouge.
Slovaquie: les Sokoli
L’ancien défenseur de l’OM Tomas Hubocan et l’Intériste Milan Skriniar font partie des 26 joueurs slovaques appelés à disputer l’Euro. Sur le papier, la sélection slovaque ne fait pas peur mais il faudra quand même se méfier des Sokoli (les Faucons) bien décidés à faire mentir les bookmakers.
Suède: les Blagult
Même sans Zlatan Ibrahimovic, la Suède pourrait bien réussir à se sortir du groupe E. Les Blagult (les Bleus et Jaunes) s’appuieront sur une équipe qui se connait par cœur même si les récents tests positifs de Dejan Kulusevski et Mattias Svanberg ont porté un rude coup aux ambitions du groupe scandinave.
Groupe F
Allemagne: Die Mannschaft
En France, impossible de ne pas connaître le surnom de Mannschaft donné à l’équipe d’Allemagne. Mais outre-Rhin, il a fallu attendre 2015 pour que la sélection s’empare officiellement de cette appellation. Les fans lui préfèrent volontiers celui de Die Nationalmannschaft (l’Equipe nationale) voire Nationalelf (le Onze national) ou le DFB-Elf (le Onze de la DFB).
France: les Bleus
Parfois appelés les Tricolores en référence au drapeau bleu-blanc-rouge, les joueurs de l’équipe de France ont acquis leurs lettres de noblesse sous le sobriquet "les Bleus". Un rappel assez clair à la couleur bleue, qui a été choisie comme couleur principale pour le maillot de la France depuis 1920.
Hongrie: Valogatott
Là encore, peu d’originalité dans le surnom choisi pour la formation hongroise. Valogatott (la Sélection) permet à la population de faire sienne l’équipe nationale. Certains supporters locaux aiment aussi l’appeler Magyarok (les Magyars) ou même les Magyarok magiques en hommage à la sélection des années 50 emmenée notamment par le mythique attaquant Ferenc Puskas.
Portugal: la Seleção
Tenant du titre, le Portugal de Cristiano Ronaldo espère doubler la mise cette année. Pour cela, la Seleção (la sélection) devra se sortir du groupe de la mort. Afin d’éviter la confusion avec le surnom de l’équipe du Brésil, certains préféreront appeler le groupe de Fernando Santos la Seleção das Quinas (la sélection aux boucliers), en référence aux cinq écus figurant sur le drapeau portugais.