Sans Barcola ni Doué mais avec Cherki: le onze rêvé des Bleus de Nasri pour la Coupe du monde 2026

À quoi ressemblera le onze type des Bleus dans quelques mois aux États-Unis, au Canada et au Mexique? Si Didier Deschamps a encore le temps d'y réfléchir, l'équipe de France est bien partie pour se qualifier pour la prochaine Coupe du monde qui aura lieu du 11 juin au 19 juillet 2026. Avant la dernière trêve internationale de l'année, Kylian Mbappé et les siens sont en tête du groupe D avec dix points, avec trois longueurs d'avance sur l'Ukraine et six sur l'Islande, à l'issue des quatre premiers matchs.
Des rencontres pour lesquelles Didier Deschamps a aligné, à chaque fois, un onze de départ différent, pas non plus aidé par les nombreuses blessures des internationaux français. Une hécatombe telle que des joueurs comme Jean-Philippe Mateta, qui a fêté sa première sélection et ouvert son compteur avec les A, et Florian Thauvin, lui aussi buteur, pour son retour après six ans, ont été appelés.
Du classique en défense, Koné au milieu
Dans quelques mois, les feuilles de match risquent d'être bien différentes, avec - espérons-le - l'ensemble des tauliers disponibles. Le casse-tête sera alors différent pour le sélectionneur des Bleus, qui aura l'embarras du choix pour constituer son onze de départ. Un petit jeu auquel s'est prêté Samir Nasri jeudi sur Canal+.
Invité à constituer son onze rêvé pour le Mondial, l'ancien international français a fait dans le classique à l'arrière. "(Mike) Maignan dans les buts. Pour moi, il a toujours une longueur d'avance sur (Lucas) Chevalier. (William) Saliba, (Dayot) Upamecano. Upamecano, s'il réitère ses performances avec le Bayern Munich, est pour moi un titulaire en puissance. (Jules) Koundé à droite parce que, pour moi, c'est le meilleur. À gauche, Lucas Digne. Il profite aussi que Théo Hernandez se soit exilé en Arabie saoudite."
Au milieu, le Marseillais mise sur le duo Tchouaméni-Koné, aligné par Didier Deschamps lors des deux matchs de la première trêve. "Pour moi, Koné, c'est la révélation, je l'avais notamment trouvé monstrueux lors de ce rassemblement", justifie-t-il.
Le pari Cherki, Mbappé et Dembélé repositionnés
Vient ensuite l'épineuse question de l'attaque, avec un vivier impressionnant. Michael Olise, titulaire lors des quatre matchs, l'est aussi dans l'équipe type rêvée par Samir Nasri. Mais pas au même poste que sous Didier Deschamps. "Olise à droite parce que pour moi, ce n'est pas un numéo 10. J'ai du mal avec Olise en 10, pour moi c'est un joueur de débordement, de provocation et avec ce que je le vois faire au Bayern à droite, je me dis qu'il faut le laisser à droite", fait valoir l'ancien milieu offensif.
Et de parier sur Rayan Cherki: "Cherki, c'est le point d'interrogation. Il faudra voir déjà s'il arrive à s'imposer à Manchester City." L'ancien Lyonnais a fêté sa première apparition sous le maillot Bleu en juin lors de la demi-finale de la Ligue des nations face à l'Espagne. Il s'était montré décisif, inscrivant un but et délivrant une passe décisive lors de la défaite sur le fil (5-4). À nouveau appelé pour le premier rassemblement, il a dû laisser sa place en raison d'une blessure à la cuisse.
Pour le reste, pas de surprise, mais à nouveau des repositionnements par rapport au système de jeu de Didier Deschamps. "(Ousmane) Dembélé dans l'axe. Je veux le voir dans les mêmes dispositions qu'avec le PSG, insuffler le pressing de son équipe, et je trouve qu'il est meilleur dans l'axe. À gauche, (Kylian) Mbappé. Il a toujours aimé être à gauche, maintenant il veut être numéro 9 mais je le mets à gauche."
Pas de Désiré Doué ni de Bradley Barcola, donc, qui étaient pourtant titulaires lors du premier match des Bleus aux éliminatoires de la Coupe du monde. Vainqueurs de l'Ukraine (2-0), l'Islande (2-1) et l'Azerbaïdjan (3-0), les Français ont ensuite été tenus en échec par les Islandais au match retour (2-2). Ils peuvent se qualifier dès le prochain match, le 13 novembre contre l'Ukraine au Parc des Princes, et auront une deuxième occasion de finir le travail trois jours plus tard en Azerbaïdjan.