EN DIRECT - Equipe de France: Pogba à nouveau blessé à quatre jours de la liste de Deschamps
- Le comex de la FFF s'est réuni ce jeudi et a annoncé que Corinne Diacre était démise de ses fonctions de sélectionneure de l'équipe de France féminine.
- Dans le même temps, Noël Le Graët, qui a démissionné de la présidence il y a peu, a fait ses adieux aux salariés de la FFF
- Didier Deschamps livre ses vérités, notamment sur le cas Benzema
- La réponse cinglante de Benzema
Juventus: nouveau coup dur pour Pogba
Après avoir débuté sa saison par deux entrées en jeu contre le Torino et l'AS Rome, Paul Pogba est de nouveau absent du groupe bianconero. Privé de Ligue Europa en raison d'une sanction disciplinaire, le milieu de terrain souffre d'un "problème musculaire" conctracté ce dimanche à l'entraînement à quelques heures de la réception de la Sampdoria. Ce qui semble l'éloigner du prochain rassemblement des Bleus, dont la liste des convoqués sera donnée ce jeudi par Didier Deschamps.
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Benzema sur Instagram: "Je vais devoir m'expliquer"
"Bon bah je vais devoir m'expliquer pour le peuple", a écrit Karim Benzema dans une story sur Instagram ce samedi soir.
Cette story survient au lendemain de sa réponse cinglante aux propos de Didier Deschamps sur son forfait pour la Coupe du monde 2022 et sa retraite internationale.
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Stephen Brun déplore "les énigmes du Père Fouras" de Karim Benzema
Présent dans les Grandes Gueules du Sport, ce samedi sur RMC, notre consultant Stephen Brun est revenu sur la dernière sortie de Karim Benzema sur les réseaux sociaux. En déplorant le manque de clarté dans les propos de l'attaquant français.
"Karim Benzema, autant j'adore le joueur qui est fantastique, autant l'homme me laisse dubitatif, explique-t-il. Il a 35 ans, il est père de famille, est-ce qu'il n'a pas passé l'âge de donner des réponses à Didier Deschamps avec des rébus et des énigmes du Père Fouras ? (...) Il alimente plus ou moins les polémiques avec des messages subliminaux, des photos Instagram... On ne sait jamais clairement ce qu'il pense."
"Mais quelle audace", la réponse cinglante de Benzema à Deschamps
Karim Benzema n'a pas mis beaucoup de temps pour répondre aux explications du sélectionneur des Bleus sur son forfait à la Coupe du monde. Interrogé vendredi par Le Parisien, Didier Deschamps a déclaré : "Karim était meurtri car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui. Il me dit : C’est mort. Le diagnostic de notre médecin rejoint celui qu’on lui a donné à Madrid. Au mieux, son retour à l’entraînement ne pouvait pas intervenir avant le 10 décembre." Et DD de poursuivre: "En le quittant je lui dis : Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager. En me réveillant, j'apprends qu'il est parti. C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte." Des explications qui n'ont visiblement pas convaincu le capitaine du Real Madrid qui a posté ces extraits de l'interview dans une story Instagram en y ajoutant la mention : "Mais quelle audace", une phrase ponctuée d'un emoji clown. "Sacré Didier", a écrit le joueur aux 97 sélections dans une 2eme story dans laquelle un individu répète à plusieurs reprises le mot "menteur" dans une vidéo.
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"Des attitudes inadmissibles", Deschamps ne digère pas le comportement des Argentins après la finale du Mondial
Interrogé vendredi par Le Figaro, le sélectionneur des Bleus revient longuement sur la finale perdue contre l’Argentine. S’il accepte la défaite ("bravo à eux, ils sont champions du monde"), il n’a en revanche pas aimé le comportement des joueurs de l’Albiceleste : "Il y a eu des faits et des attitudes inadmissibles, déplore le Basque. Je n'ai pas de problème, qu'ils sautent sur les toits, soient heureux, mais la notion de respect n'a pas existé. Personne ne mérite cela, surtout pas Kylian. (il fait la moue) Il y a eu des excuses après (du gardien argentin)... Certaines situations sont allées trop loin."
Deschamps s'explique enfin sur le départ de Benzema du Mondial et sur son avenir
Dans un long entretien au Parisien, le sélectionneur des Bleus revient sur le forfait très commenté de Karim Benzema à la Coupe du monde au Qatar. Le buteur, blessé, aurait-il pu rester quelques jours de plus pour se soigner et espérer jouer au Mondial ? "C’est nous insulter de dire ça", répond Deschamps qui défend le protocole du staff médical. Si le joueur a rejoué dès le 15 décembre, le Basque rappelle qu’il s’agissait d’un match d’entraînement. "Vous croyez vraiment que c’est comparable avec l’intensité d’une demi-finale de Coupe du monde ? Malgré son talent et son statut que personne n’a jamais contestés, vous l’imaginez revenir au tout dernier moment ? Karim m’a dit lui-même qu’il n’aurait pas été prêt." Deschamps nie tout "malaise Benzema." "Aucun joueur ne s’est réjoui de son départ comme j’ai pu le lire, dit-il. Karim le sait aussi. Je ne sais pas qui colporte pareilles rumeurs. Ce n’est même plus de la polémique mais de la malveillance." Enfin DD révèle avoir appelé le Madrilène après sa prolongation à la tête des Bleus. Et une seconde fois plus tard pour connaître sa position sur les Bleus : "Il m’a confirmé sa décision d’arrêter sa carrière internationale. Ne me demandez pas ses arguments. Il lui appartiendra de les communiquer ou pas."
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Le Graët, Diacre, l'hypothèse Platini à la FFF... les mises au point d'Amélie Oudéa-Castéra dans l'After
Amélie Oudéa-Castéra était l’invitée de l’After Foot sur RMC ce jeudi soir. Démission de Noël Le Graët, crise à la FFF, départ de Corinne Diacre, Michel Platini, le Stade de France… La ministre des Sports est revenue sur tous les sujets brûlants de l’actualité.
>> Tout ce qu'il faut retenir du passage de la ministre des Sports sur RMC
Oudéa-Castéra sur la protection de personnes accusées de violences ou harcèlement sexuels sur des enfants
Amélie Oudéa-Castéra (After Foot sur RMC): "ll faut trois choses: que chacun se souviennent qu’il a pénalement une obligation de signalement, que les signalements soient traités vite et une meilleure coordination entre le volet judiciaire, le volet disciplinaire des fédérations et le volet administratif par les préfets. Qu’il n’y ait pas des situations ubuesques où une enquête pénale est ouverte sans que le dirigeant de club ne soit au courant."
Oudéa-Castéra sur la vente du Stade de France
Amélie Oudéa-Castéra (After Foot sur RMC): "Il a vocation à faire l'objet d'un grand projet. La concession arrive à échéance à l’été 2025. L'État a eu raison de le construire. Il faut qu’on préserve sa vocation sportive, que nos grandes fédérations, le foot, le rugby, y trouvent leur place. Il faut en même temps intensifier la programmation culturelle et de divertissement pour que ce lieu aille au bout de son potentiel. Il y a d'autres éléments, les abords du stade, son insertion au cœur de la Seine-Saint-Denis, travailler sur la transition écologique… Ce stade peut être quelque chose d'exceptionnel. Nous, on a dit qu’on ne se fermait pas sur un modèle et qu’on volait des projets. Que ce soit une concession renouvelée ou une cession, quel est le véhicule qui aura fait émerger le plus beau projet ? Ce que les années ont montré, c’est qu’on pouvait avoir un modèle économique sans club résident. Mais il peut aussi y avoir un club résident. Attendons de voir les projets et ce sera à nous de choisir le meilleur."
Oudéa-Castéra s'exprime sur le chaos du Stade de France
Amélie Oudéa-Castéra (After Foot sur RMC): "On s'est excusés à plusieurs reprises. J’ai expliqué qu’il aurait fallu faire preuve d’empathie plus tôt, qu’on avait tiré des leçons de cet évènement difficile à vivre compte tenu du passé des supporters de Liverpool. J’ai essayé de garder contact avec le président des supporters de Liverpool, c’est important pour moi. C’est clairement un échec, on s’est excusé. Maintenant il faut qu’on leur donne envie de revenir dans nos stades avec sérénité. J’ai toujours voulu garder ce dialogue, ce lien."
Michel Platini futur président de la FFF?
Amélie Oudéa-Castéra (After Foot sur RMC): "Je n'ai pas évoqué un instant cette question avec Michel Platini. Je dois tenir mon rôle… mais rien que mon rôle. Ce n'est pas mon rôle de choisir le président de la FFF. S’il le veut, il le dit, tous les micros sont tournés vers lui."
(Au sujet de leur rencontre il y a quelques semaines): "On a débriefé la Coupe du monde au Qatar, de l’équipe de France… C’est lui qui avait sollicité ce rendez-vous à la fin de l’année 2022. Le hasard fait que c’est tombé à une période effervescente. Je sais mettre les bonnes murailles de Chine. Une bonne idée qu’il devienne président ? C’est un immense champion, une légende, un homme extrêmement attachant. Aujourd'hui, je souhaite que Philippe Diallo réussisse son mandat intérimaire. C’est à la fédération, maintenant, de vivre pleinement sa vie démocratique."
La fédération a-t-elle fait le bon choix en se séparant de Corinne Diacre ?
Amélie Oudéa-Castéra (After Foot sur RMC): "Je prends acte de cette décision. Je considère que c’est assez symptomatique des dysfonctionnements récents de cette fédération. Un certain nombre de joueuses étaient en souffrance depuis un moment et n’ont pas été suffisamment entendues. Je pense que, de l'autre côté, il y a eu des décisions trop solitaires et pas de débrief. Il faut avancer, il reste cinq mois avant la Coupe du monde où nos joueuses doivent exceller. Je veux aussi avoir une pensée pour Corinne Diacre, elle vit une période difficile." La ministre a évoqué aussi "les décisions solitaires" de l'ex-sélectionneure.
Le Comex est-il toujours légitime ?
Amélie Oudéa-Castéra (After Foot sur RMC): "Ce qui est important, c’est que dans une fédération il y ait des contre-pouvoirs, du débat et une vitalité démocratique. Cette fédération en a manqué ces derniers temps. Il faut le corriger. Je crée aujourd'hui un comité qui va faire des propositions pour qu’il y ait plus de vitalité démocratoque dans les fédérations."
"Le timing n'était pas le meilleur", estime Oudéa-Castéra sur le poste accordé par la FIFA à Noël Le Graët
Amélie Oudéa-Castéra (After Foot sur RMC): "Je n’ai pas aimé ce courrier dans lequel on parle d'indépendance des fédérations. Le modèle qui a été bâti n’est pas un modèle où les fédérations sont indépendantes, c’est un modèle où les fédérations sont autonomes. Sur le régalien, sur des politiques aussi importantes que la lutte contre le racisme, les discriminations, je suis désolé mais le ministère à un rôle hyper important. Je dis à la FIFA que dans notre pays les fédérations ne sont pas indépendantes mais autonomes."
"Ce rôle de délégué de la Fifa existait depuis janvier 2022, ce n’est pas complètement nouveau. La fifa fait ses choix, je pense que le timing n'était pas le meilleur. Mais je veux surtout me tourner vers l'avenir. La fédération a un potentiel extraordinaire."
La présomption d’innocence de Noël Le Graët a-t-elle été bafouée ?
Amélie Oudéa-Castéra (After Foot sur RMC): "Il y a une procédure pénale que je n’ai pas vocation à commenter. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour des faits de harcèlement sexuel et moral. Je n’ai accusé personne, ni de près, ni de loin. Je n’ai jamais traité Noël Le Graët de harceleur. J’ai dit trois choses: qu’il y avait des déclarations publiques répétées qui étaient des sorties de routes inacceptables, des dysfonctionnements profonds dans le management et le pilotage de la fédération et ensuite un comportement inapproprié avec des femmes, qui a été clairement établi par des témoignages."
Amélie Oudéa-Castéra a-t-elle fait du cas de Noël Le Graët une affaire personnelle ?
Amélie Oudéa-Castéra (After Foot sur RMC): "Il n’y a jamais eu quoique ce soit de personnel. Je ne le connaissais pas. La première fois que je l’ai rencontré, c’était à l’été 2022, il n’y avait aucun a priori. Ensuite, viennent au début du mois de septembre les révélations de So Foot. J’ai eu un échange avec lui et Florence Hardouin dans mon bureau pour qu’ils s’expliquent sur ces révélations. J’ai enclenché cet audit, dans un premier temps sur le volet pilotage et management. Et puis il y a eu le volet sur les difficultés dans le traitement des violences sexuelles. A aucun moment je n’ai rompu le dialogue avec lui, je suis toujours restée polie. Cet audit a été mené à charge, à décharge, dans le respect du contradictoire. Quand il dit des choses inadmissibles tout haut, je dis tout haut que je trouve ça hors sol. C’est normal. Un ministre est dans son rôle de dire que des propos ne sont pas acceptables de la part du président de la première fédération sportive de France."
Amélie Oudéa-Castéra en direct sur RMC à partir de 22h
La ministre des Sports est l'invitée de l'After Foot. Elle s'exprimera notamment sur la crise qui a touché la FFF ces dernières semaines.
Emu, Le Graët a dit au revoir aux salariés sous les yeux de Deschamps
Ses derniers instants au Boulevard de Grenelle. Ce jeudi en fin de matinée, une partie des salariés de l'instance était rassemblée dans l'auditorium de la FFF pour les derniers mots du désormais ex-président, Noël Le Graët. Aux côtés des salariés, plusieurs sélectionneurs comme Didier Deschamps et Sylvain Ripoll. Des employés du centre de Clairefontaine étaient aussi présents, avec quelques membres du Comex, pour ce dernier moment avec le Breton dans les locaux de la Fédération. Certains salariés en télétravail auraient aimé que ce moment soit diffusé en visio.
Pendant une quinzaine de minutes, ému avec des sanglots dans la voix, NLG a fait son bilan, même s'il n'est pas trop entré dans les histoires de ces dernières semaines. Le dirigeant a beaucoup parlé de la Fédération. Il a aussi répété que s'il avait reconduit Didier Deschamps à la tête des Bleus, c'est que les résultats parlent pour lui. Il a beaucoup échangé de manière individuelle avec les salariés lors du cocktail qui a suivi cet instant dans les locaux de la FFF.
NP avec JRe
Diallo sur le fait d'avoir cédé aux joueuses: "J'ai choisi entre deux mauvaises solutions"
Philippe Diallo, président par intérim de la FFF: "J'ai été confronté à un malaise qui s'était créé depuis plusieurs années déjà. Il m'appartient aujourd'hui de le trancher, je l'ai fait en choisissant entre deux mauvaises solutions. Mon souhait, c'est que pour l'échéance qui arrive, c'est à dire la Coupe du monde, j'ai choisi avec le Comex de doter l'équipe de France des meilleurs moyens pour être performantes. J'ai choisi le succès sportif et la performance sportive. Avec un nouveau profil et des moyens nouveaux, la balle est dans le camp des joueuses qui ont fait part de leur malaise - à mes yeux de la mauvaise manière - et il leur appartient d'être exigeantes avec elle-mêmes et avec l'équipe de France. On a pris nos responsabilités et on a fait en sorte que l'équipe de France soit dans les meilleures conditions pour performer."
Diallo en dit plus sur le processus de désignation du prochain sélectionneur
Les quatre membres du Comex qui ont mené la réflexion concernant le sort de Corinne Diacre - à savoir Jean-Michel Aulas, Marc Keller, Aline Riera et Laura Georges - sont chargés par Philippe Diallo de "procéder, dans les huit à dix jours, aux auditions des candidats qui seraient intéressés par cette mission" de sélectionneur.euse.
Repris sur l'emploi du terme au masculin, le président par intérim de la FFF a précisé qu'il y avait "aussi des candidates".
Diallo prend la parole: "Il ne s'agit pas d'une mise à l'index de Corinne Diacre"
Philippe Diallo, président par intérim de la FFF: "C'était un comité exécutif important, qui a duré longtemps, dans lequel nous avons notamment abordé la question de l'équipe de France féminine. J'avais demandé à un groupe de membres du Comex, parmi les meilleurs spécialistes du foot féminin, de pouvoir nous faire un audit de la situation créée par la prise de parole de certaines joueuses cadres de l'équipe de France."
"Ils m'ont décrit une difficulté de relation au sein du groupe France entre la sélectionneure et un certain nombre de ses joueuses. Avec aussi, au niveau de l'encadrement de l'équipe de France, de la relation avec les clubs, du management, un certain nombre de dysfonctionnements. On s'est aperçus, avec l'expérience d'un certain nombre de joueuses qui ont l'habitude de standards de professionnalisme, que l'équipe de France n'était pas au niveau de ces standards. A l'unanimité, il m'ont fait uune recommandation, que j'ai été amené à suivre, de devoir mettre un terme à la mission de Corinne Diacre à la tête de l'équipe de France."
"La concernant, il ne s'agit pas d'une mise à l'index. J'ai eu l'occasion d'échanger avec elle, c'est une femme qui a été très impliquée depuis 2017, une femme sérieuse, qui travaille. Mais force est de constater qu'une rupture s'est créée et j'ai pensé qu'il n'y avait pas de capacité à pouvoir faire un retour en arrière."
Le comex critique les frondeuses
La Fédération française de football (FFF) ajoute une dernière partie à son communiqué dans laquelle elle regrette les leviers utilisées par plusieurs joueuses pour obtenir le départ de Corinne Diacre. Les cadres Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diany ont en effet décidé de quitter l'équipe de France tant que Diacre serait à sa tête. En condamnant ces agissements, la FFF se défend d'avoir cédé à la manoeuvre de ces joueuses.
"Le Comex a par ailleurs constaté que la manière utilisée par les joueuses pour exprimer leurs critiques n’était plus acceptable dans l’avenir et compte proposer dans la gouvernance de l’Equipe de France féminine une mission complémentaire entre le Comex et le sélectionneur."
Le communiqué de la FFF
"Le Comité Exécutif de la FFF, réuni ce jeudi 9 mars, a reçu les conclusions de la commission lissionnée par le Président par intérim, Philippe Diallo, pour dresser un constat sur la situation de l’Equipe de France Féminine, à la suite des différentes prises de position de plusieurs joueuses."
"Composée de quatre membres du Comex (Laura Georges, Aline Riera, Jean-Michel Aulas et Marc Keller), cette commission a rendu ses conclusions et proposé ses recommandations. Les nombreuses auditions menées ont permis d’établir le constat d’une fracture très importante avec des joueuses cadres et mis en lumière un décalage avec les exigences du très haut niveau. Cette fracture a atteint un point de non-retour qui nuit aux intérêts de la sélection."
"Si la FFF reconnait l’implication et le sérieux de Corinne Diacre et son staff dans l’exercice de leur mission, il apparait que les dysfonctionnements constatés semblent, dans ce contexte, irréversibles. Au regard de ces éléments, il a été décidé de mettre un terme à la mission de Corinne Diacre à la tête de l’Equipe de France féminine. Ce changement de sélectionneur s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle ambition globale menée par la FFF en faveur du développement du football féminin et des performances de l’Equipe de France, qui devra atteindre des objectifs élevés lors de la Coupe du Monde 2023 et les JO 2024."
C'est fini pour Corinne Diacre à la tête de l'équipe de France féminine
Corinne Diacre n'entraînera plus les Bleues. C'est la décision qui a été actée lors du Comité exécutif de la Fédération française de football ce jeudi, sur recommandation du groupe de travail composé de Jean-Michel Aulas, Marc Keller, Aline Riera et Laura Georges.
La sélectionneure fait les frais de la fronde de plusieurs joueuses cadres: Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto avaient annoncé leur retrait de la sélection, remettant en cause le management de l'équipe.
Pour Borghini, le Comex va suivre la recommandation de la commission de football féminin concernant Diacre
Eric Borghini, membre du Comex, avant la tenue de la réunion du jour, a évoqué la résolution du cas Corinne Diacre. Il fait comprendre que le Comex va suivre la recommandation de la commission de football féminin: "Connaissant le président Diallo, je pense qu'il y a de fortes chances qu'il suive la recommandation de son Comex."
Bonjour et bienvenue à tous pour ce live
Corinne Diacre sera-t-elle touours la sélectionneure de l'équipe de France à la coupe du monde féminine cet été en Australie et en Nouvelle-Zélande? Le sera-t-elle même encore ce soir? Si son clan veut y croire, ce jeudi, les membres du comex de la FFF, menés par Philippe Diallo depuis la démission de Noël Le Graët, grand soutien de Diacre, se penchent sur le cas de la sélectionneure des Bleues, mise en cause par quatre joueuses qui ont renoncé aux Bleues, la capitaine Wendie Renard, les attaquantes Diani et Katoto et Perle Morroni.
En réaction, le comex de la FFF avait mandaté une commission composée de Jean-Michel Aulas, Marc Keller, Laura Georges et Aline Riera pour donner ses recommandations après avoir consulté plusieurs acteurs et actrices du foot féminin ces derniers jours. Philippe Diallo devra ensuite trancher sur le cas Diacre.
La tendance est donc à un départ et plusieurs noms ont été avancés pour prendre la succession de Diacre, même si ce point ne devrait pas ête tranché dès ce matin. Selon les informations RMC Sport, le profil de Hervé Renard est pris en considération.
Retrouvez tous les enjeux du comex qui va se pencher aussi sur le cas Hardouin par ici.
Les derniers rebondissements des multiples crises à la FFF sont à retrouver dans ce direct
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